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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 14:01

Car-Vert-Vernis-parquetsjolibois.be--4-.JPG

 

De teinte chêne clair, homogène, uniforme et de fine structure, ce bambou caramel vertical fait fureur, il faut dire qu'il a quelques atouts, clairement écologique, assemblé avec des colles à l'eau et pressé à froid, une finition d'usine au Bona Naturale, vernis écologique durci aux UV, se pose de la cuisine à la salle d'eau en passant par toutes les pièces.

 

Nous le posons exclusivement à la colle écologique souple, confort de marche, absorbtion des bruits, et malgré cela on se retrouve avec un niveau de prix des plus abordable pour un parquet à vie.

 

Autres goûts autres couleurs, du blanc au noir en passant par les gris et marrons, le bambou et une plante qui stabilisera la teinte en son coeur et de manière inoxydable, même devant la porte fenètre sans rideaux et plein sud.

 

Choisissez le bambou qui vous convient et charmera votre quotidien au Parquets de Joli Bois à Waterloo, observez des

intérieurs habillés par nos soins sur www.parquetsjolibois.beDSC02992.JPG

 

En prime, 30 ans de garantie, système d'entretien simplifié.

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:14
 
Nos fournisseurs partenaires on choisi de nous suivre dans notre démarche écologique et nous pouvons garantir un travail respectueux tant à la gestion des déchèts (vieilles colles à tapis) qu'à votre parquet aux normes FSC, PEFC, ainsi les colles sans solvants ni isocyanates seront labellisées EC1 et Green Innovation, il va de soi que la finition le sera également, vernis à l'eau et huile environnement certifiées ecolabel européen, tout cela n'empèchera en rien une solidité à toute épreuve et un système d'entretien et de nettoyage facilités.
magasin-12--1-.JPGransy-th-a.JPG
Que vous soyez allergique ou particulièrement sensible à une approche écologique et responsable, nous nous devons d'être à la pointe des possibilités écologiques sans émissions ou au dessous des normes en vigueur.
Th-Medaillons.jpg
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 17:31

Hygrometre-Brico-Garden.jpgUn taux d'humidité constant constituerait la solution optimale

Une humidité de l'air constante autour de 50% constituerait la situation idéale, tant pour notre santé que pour les sols en bois. Nous savons que le bois 'travaille'. Lorsque le taux d'humidité est trop élevé, le bois se dilate. Et il se rétracte lorsque l'humidité baisse. En règle générale, les techniques et matériaux de pose sont conçus pour compenser ce travail naturel du bois. Ainsi, les colles pour parquet élastiques suivent les mouvements du bois sans pour autant perdre leur adhérence. Cependant, il y a des limites ...

 L’humidité: un problème connu

Nous nous sommes déjà épanchés sur les dan­gers d'une humidité trop élevée en association avec des sols en bois Le risque d'une humidité trop élevée est réel, mais l'origine de celle-ci est souvent prévisible, ce qui permet généra­lement d'éviter des catastrophes. Nous savons que de l'humidité résiduelle peut encore être présente dans la chape et qu'il sera préférable de procéder à des mesures avant de coller du parquet sur celle-ci. Nous savons aussi que dans les nouvelles constructions, il faudra ven­tiler abondamment l'humidité provenant des matériaux de construction et que l'humidité de l'air au cours des semaines suivant l'exécution des travaux de maçonnerie et de plafonnage sera trop élevée pour permettre la pose de par­quet. Il faudra alors tout simplement attendre que les conditions soient favorables. Il en va tout autrement avec le dessèchement. Le des­sèchement représente surtout un danger dans les espaces occupés et il n'y aura généralement aucune indication permettant de savoir qu'une pièce sera 'trop sèche'.

Humidité de l'air dans la maison

Ll'humidité relative de l'air équivaut au pourcen­tage d'eau présent dans l'air par rapport à la quantité maximale, et ce pour une température et une pression atmosphérique données. L’humidité atmosphérique dans l'air intérieur peut énormément fluctuer. On parfera de fluctuation de 20% et moins jusqu'à 100%. Pour l'intérieur, l'humidité relative de l'air se situera généra­lement entre 40 et 60%. Sous l'influence de la ventilation, du chauffage et des conditions climatiques, elle pourra aussi présenter de sérieux écarts à l'intérieur. L’humidité de l'air ne sera également pas identique partout dans la pièce. La condensation en constitue une bonne illustration: en cas de 100% d'humidité de l'air, la vapeur d'eau se condensera en gouttes et se présentera sous la forme de buée, de rosée ou de condensation. L’humidité de l'air à proximité des fenêtres (en hiver) sera par exemple plus élevée qu'au centre de la pièce. Etant donné que l'air froid peut contenir moins de vapeur d'eau que l'air chaud, l'eau devra disparaître de l'air en cas d'abaissement de la température. Au niveau des fenêtres, cela se verra au fait qu'elles s'embuent. Il est dès lors évident que l'humidité de l'air sera également influencée par le comportement en matière de chauffage' dans la pièce.

Humidité relative de l'air            Statut

< 50%              -------                 bas

= 50 %            -------                 normal

> 50 %             -------                 élevé

Climat trop sec

Lorsque le bois absorbe trop d'humidité, il se dilate. En cas d'accidents, cela pourra se traduire par le 'gondolement' des éléments de sol, un dégât généralement irréparable. Les conséquences d'une pièce où l'hu­midité relative de l'air restera longtemps trop basse sont moins voyantes et se manifestent beaucoup plus lentement. Même l'observation des conséquences pour l'homme exigent assez bien de temps. En cas de sécheresse prolongée, on ressentira un dessèchement de la gorge, du nez, des muqueuses ainsi que des maux de gorge. Les plantes tropicales dessècheront lentement lorsqu'elles se trouvent dans une pièce trop sèche. L’effet sur le bois se manifestera évidemment par un retrait. Mais le bois ne se rétracte pas de manière aussi impressionnante que lorsqu'il se dilate consécutivement à une humidité trop élevée. Il se rétracte lentement. Au niveau du sol en bois, cela se manifestera tout d'abord par l'apparition de fines fissures à hauteur des joints. Même le parquet tapis collé en plein et cloué n'échappe pas à ce phénomène. Un effet 'caché' de la sécheresse constante dans une pièce de vie, souvent très fréquent, n'est autre que l'éclat de la caisse de résonance d'un piano à queue, mais cela peut aussi endommager les guitares et autres instruments en bois.

Maintenir sous contrôle

L’avantage d'une humidité de l'air trop basse, c'est qu'il est possible de la corriger d'une manière relativement simple. Après quoi l'humidité de l'air (normale) obtenue pourra être maintenue avec la même simplicité. Vous pourrez à cet effet utiliser un humidificateur d'air. L’humidificateur diffuse d'une manière ou d'une autre l'eau du réservoir dans l'air et influence ainsi l'humidité relative de l'air. Par essence, il s'agit d'un principe sécu­laire. Tout le monde se souvient en effet des réservoirs d'humidification souvent très 'tendances' que l'on accrochait jadis aux radiateurs, ou des casseroles (généralement en cuivre) placées sur la cuisinière et dont le couvercle était percé de trous pour diffuser de la vapeur? Les humidi­ficateurs modernes présentent cependant un aspect un peu différent.

En règle générale, on distingue trois techniques sur lesquelles peuvent reposer les humidificateurs.

Humidificateurs à vapeur chaude

Les humidificateurs à vapeur chaude fonctionnent évidemment à base de vapeur. Pour une humidification efficace, l'eau doit ici d'abord être chauffée. Cela se fera dans le 'réservoir amovible', constitué de deux électrodes et d'une chambre de nébulisation. L’électricité passera d'une électrode à l'autre, l'eau jouant ainsi ici le rôle de conducteur. L’eau sera ainsi chauffée et convertie en vapeur qui pourra s'échapper par une pe­tite ouverture dans le boîtier de l'appareil. La vapeur chaude transmettra son excédent de chaleur à l'air, entraînant ainsi parfois une augmentation de la température de la pièce. Les humidificateurs à vapeur chaude sont très efficaces et peuvent dégager d'énormes quantités d'humidité dans l'air en très peu de temps. C'est pourquoi il sera conseillé de contrôler régulièrement le taux d'humidité. Naturellement, il est aussi possible de raccorder l'appareil à un hygrostat. Cet appareil digital simple contrô­lera l'humidité de l'air. Il en existe différents types et vous trouverez un hygrostat compatible pour la plupart des humidificateurs.

Humidificateurs à vapeur froide

La vapeur froide constitue un autre principe d'humidification par lequel l'air sec est aspiré par un ventilateur avant d'être rejeté une fois humidifié, Un élément spécial est plongé dans l'eau ou constamment arrosé d'eau, En guidant l'air le long de cet élément mouillé, l'eau s'évapore et l'air humidifié est rejeté dans la pièce, Cet air est en même temps 'nettoyé', c'est-à-dire qu'il est débarrassé des poussières et odeurs, Pour la conception de cet humidifi­cateur, on est parti du principe que l'air absorbe l'humidité en fonction de sa température, De cette manière, l'humidificateur garantit le taux d'humidité approprié, Ce processus fonctionne de manière totalement automatique, donc sans hygrostat. Ce type d'humidificateur consomme peu d'énergie: seuls le ventilateur et le moteur rotatif fonctionnent à l'électricité, Le nettoyage de l'eau s'effectue par ionisation, rendant ainsi inoffensifs les polluants éventuellement présents,

Humidificateurs à ultrasons

Une nouvelle technologie très efficace pour ré­guler le confort, Des vibrations haute Fréquence sous l'eau - et donc inaudibles - transforment l'eau en brouillard micro fin diffusé dans la pièce via un ventilateur silencieux, les humidificateurs à ultrasons consomment peu d'électricité: l'énergie nécessaire au processus d'évapora­tion provient de l'air ambiant, une cartouche de détartrage remplaçable assure un brouillard d'eau hygiénique et propre, exempt de résidus de calcaire et autres minéraux, les humidifica­teurs à ultrasons sont équipés d'un hygrostat intégré ainsi que d'un régulateur de diffusion en continu, ce processus permet de neutraliser tous les polluants présents dans l'eau, tels que microbes et champignons.

Exemple

Boneco dispose notamment d'une large gamme d'humidificateurs à ultrasons et d'humidificateurs à vapeur froide.

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 15:36

Le Chêne Français possède de nombreuse qualité parmi elles, une
densité des plus élevées, ceci est principalement une raison géographique, de régions généralement plus sèches, il mettra également plus de temps pour arriver à maturité suffisante à une
exploitation en parquets et planchers (50 à 80 ans) sa texture offrira une grande régularité dans sa teinte et ses choix se définiront en quatre voire cinq choix différents, le fermette, le
rustique, le prime bis et le premier choix, plus rarement on trouvera du surchoix, fruit d’une sélection toute particulière, de manière générale sa stabilité tant visuelle que physique le placera
au dessus de tout autre bois indigène.


Un Chêne Français massif vous suivra toute votre vie durant et les
travaux périodiques de rafraîchissement seront espacés de 15 à 30 ans suivant le mode de finition, c’est également un placement sûr générant une hausse non négligeable de la valeur vénale de
votre bien immeuble.


 


Le Chêne Chinois à quand à lui d’autres origines que la Chine, le
Chêne employé est d’origine Européenne (Pologne, Bulgarie, Roumanie, etc..) mais de régions beaucoup plus humides, ce qui occasionne au final un Chêne contenant beaucoup plus d’air (jusqu'à 100kg
de différence au mètre cube de bois), il sera donc plus fragile et les objets contondants qui tomberont accidentellement dessus occasionnerons des coups plus profonds.


On trouvera en grande majorité ce Chêne en parquets multicouches
avec un support qui le stabilisera, car la stabilité n’est pas son fort, les contraste de teintes seront également légions avec un veinage tigré parsemé de nombreux défauts et nœuds, on trouvera
généralement ce Chêne dans deux choix, le A-B et le C-D, voire même quelques fois dans un choix unique.


Fréquemment des finitions teintées essayeront de masquer ces
défauts d’un bois coupé jeune contenant même régulièrement de l’aubier, zone tendre et blanchâtre proche de l’écorce.


 


Dans un calcul de budget serré pour une habitation familiale, on
sélectionnera de préférence des parquets massifs en Chêne Français pour les pièces d’habitation de jour tel le séjour, cuisine et bureau, ainsi on pourra poser un parquet multicouches
« Chinois » dans les chambres et autres pièces de moindre sollicitation pédestres.


 


Hélas, de grands doutes existent encore concernant les colles
d’assemblages et autres vernis ou huiles employés à la fabrication des parquets Chinois, formaldéhydes et solvant dangereux sont monnaie courantes et la véracité des informations fournies par la
Chine sont loin de pouvoir contenter nos règles éthiques et écologiques, c’est pourquoi l’on trouvera fréquemment ces parquets en distribution dans les grandes surfaces, marchands de tapis et
autres négociants bois, tous dans l’impossibilité de fournir une quelconque garantie éthique ou écologique, voire bien souvent aussi sans garantie sur la solidité ou la
stabilité.


 


Nous ne pourrons toujours que conseiller de vous tourner vers un
véritable parqueteur, bardé de ses nombreuses connaissances, faisant partie d’un label de qualité (www.lesparqueteurs.eu)  toujours à la pointe des
dernières technologie et progrès écologiques, il vous garantira une pleine satisfaction d’un revêtement de sol dont la chaleur visuelle vous baignera dans une satisfaction de tout les
jours.


 


Source : Thierry Ransy, expert en
parquets.
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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:11

Versailles2L’invention de l’outil permet à l’homme de travailler le bois et d’en découvrir les vertus, notamment celle de l’isoler du froid et de l’humidité. Son contact, plus chaud que celui de la pierre, contribue à développer son emploi. Les planchers rudimentaires des huttes, des cités lacustres et des planchers de bateaux sont fixés sur des solives, sans emboîtement. Ces épaisses planches grossièrement juxtaposées sont issues d’essences variées en bois dur, mais aussi en résineux, plus tendres et donc plus faciles à travailler.

La notion de parquet semble n’apparaître réellement qu’à la Renaissance.

Au XVIIe siècle, on distingue les planchers des parquets:
-Le plancher est rustique et utilitaire. Il est constitué de planches en bois dur notamment en chêne, particulièrement abondant, et en résineux pour les régions de l’Est de la France. Il est à chants plats pour les plus primitifs et comporte des assemblages à rainures et languettes pour les plus élaborés.

- Le parquet, dit à compartiment, est réservé à l’aristocratie et a un caractère décoratif. Il est composé d’éléments en bois durs, assemblés à tenons et mortaises, ainsi qu’à rainures et languettes. Il évoluera rapidement vers de nombreux autres modèles.

ThProduitRoseDesVents.jpg

Les Planchers au XVe, XVIe et XVIIe siecle

  • En rez de chausee

La principale préoccupation du parqueteur de lepoque consiste à prendre un certain nombre de dispositif visant à lutter contre les’ effets de l’humidité.
Les rez-de-chaussée sur caves voûtées sont pourvus d’un «lit de cailloutage», bien battu pour le rendre ferme, et pr0pre à recevoir une aire en plâtre. Viennent ensuite des lambourdes dont la section ne saurait être inférieure à p0nces sur 4, soit 81 x 108 mm, section pouvant aller jusqu’à 4×6 pouces soit 108 x 162mm.
Ces lambourdes sont scellées au plâtre avec «formes d’augets ». Il est conseillé de poser un lit de mâchefer entre lambourdes, par contre, en étage, les augets doivent être vides, afin de permettre une libre ventilation du parquet.
Lorsque le rez-de-chaussée à parqueter ne se trouve pas sur caves, il est conseillé de construire des murets sur toute la longueur où portent les lambourdes scellées au plâtre, afin de réaliser un vide sanitaire. Le parquet doit avoir une épaisseur comprise entre un pouce et demi, soit 40 mm, et deux pouces, soit 54 mm. Les dépenses entraînées par ces techniques ont dû dissuader un grand nombre de clients de poser du parquet en rez-de-chaussée!

  • En étage

Le plancher au XVIe siècle est presque toujours VISIble de l’étage inférieur. Il est d’une épaisseur minimum de un pouce (27 mm), et conseillé en un pouce et demi. Les planches, parfois pourvues de rainures et languettes, sont fixées directement sur les solives, dans le sens de la longueur, et non perpendiculairement. L’écartement de ces dernières est très faible, la largeur des planches est donc forcément importante. La plupart des planchers de l’époque
sont, soit posés sur les solives, perpendiculairement à ces dernières, soit posés sur des lambourdes de 3 par 3 pouces, fixés sur des tasseaux eux-mêmes disposés sur le côté des solives. Le sens des lambourdes est perpendiculaire
à celui des solives, celui du parquet parallèle.

ThDecoupe2.jpg
À la fin du XVIe siècle, la construction des planchers évolue. Le plâtre fait son apparition et le dessous du parquet est caché par la présence d’un plafond. Un lattis, composé de petites lattes de bois résineux est fixé sur le dessus des solives. Il est destiné à recevoir l’aire en plâtre, d’une épaisseur d’un pouce. Le lit de plâtre qui recouvre l’ensemble de la surface recevra les lambourdes de SOxSO mm, scellées au plâtre avec «forme d’augets ».
Leur direction est perpendiculaire à celle des solives. Lorsque la hauteur sous plafond fait défaut, les lambourdes sont fixées sur les solives, l’aire en plâtre prend place entre les lambourdes. Cette technique est toutefois considérée
comme moins solide par Roubo, (l’Art du Menuisier, 1769).

L’écartement des lambourdes est généralement limité à l pied (0,324 m) d’axe en axe. Cependant, la pose des parquets à compartiments, ou en « feuilles », oblige à régler l’écartement des lambourdes en fonction de leurs dimensions. Le côté ou la pointe des panneaux doit porter sur une lambourde. Un solin en plâtre, perpendiculaire au sens des lambourdes (chaînage), est réalisé pour éviter tout déplacement de ces dernières. Les planches ou ais, façonnées à rainures et languettes ont une épaisseur de l à 2 pouces. Leur largeur est variable, allant de 2 à 9 pouces maximum (54 à 243 mm). Les planches sont disposées côte à côte, d’une même longueur de 2 mètres linéaires ou plus, elles sont alignées par travée. Elles sont emboîtées entre elles aux deux bouts. Roubo considère qu’une frise intermédiaire, disposée en sens contraire, entre deux séries de planches, rend l’ouvrage plus solide.
Une lambourde doit toujours être disposée au bout de chaque série de lames.

Les parquets du XVIIe et XVIIIe siècle

 

point-de-hongrie-5.jpg

  1. Les parquets à point de Hongrie

Les parquets à point de Hongrie font également leur.apparition au XVIIe siècle. Une frise parfois intercalée entre chaque travée, nécessite la présence de deux lambourdes côte à côte pour soutenir les joints. Cette frise intermédiaire participe à la notion de compartiment. La fixation de tous les parquets s’effectue à l’époque par le dessus des lames et panneaux, au moyen de pointes en fer forgé, avec ou sans tête, suivant le cas. On trouve encore aujourd’hui des panneaux anciens pourvus de ces clous.

  1. Les parquets à la Française

Au XVIIe siècle apparaissent les parquets à panneaux de Versailles, Chantilly, Aremberg, dits aujourd’hui panneaux à la Française. Ceux-ci se développeront largement au XVIIIe, recouvrant les sols des salles de réception de la plupart des châteaux et des hôtels particuliers de l’époque. L’élégance de ces panneaux et le cadre fastueux des pièces dans lequel ils sont posés font du parquet un élément de décor incontournable des différents styles classiques français, en particulier les styles Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. De nos jours, ces parquets, fabriqués en bois neuf ou mieux, avec des bois anciens, sont toujours exportés dans le monde entier.

Au XVIIIe siècle, il est d’usage de « compartimenter » la surface parquetée. Les parquets en feuilles (panneaux), sont ainsi encadrés de frises. Les plus anciennes ont une longueur égale à deux côtés de panneaux plus une largeur de frise. Une autre méthode, plus récente, consiste à réaliser des frises en pointes de diamant, jugées cependant moins solides que les premières. Petit à petit, les frises intermédiaires disparaîtront.
Les panneaux sont toujours axés dans les pièces par rapport à la cheminée. Ils sont posés, soit en diagonale, soit de façon orthogonale. Leur dimension varie avec celle des pièces où ils sont installés.

La cote de trois pieds (0,974 m) finira par prédominer, elle est de nos jours de 1mètre. Les panneaux Versailles, plus répandus, et les panneaux Chantilly, sont parfois alternés. Une frise (simple lame), ou un encadrement à compartiments (ou encadrements), est réalisé en pourtour des pièces d’apparat, à l’aplomb des corniches du plafond. Les ébrasements « à compartiments », dans l’épaisseur des murs où se trouvent portes et fenêtres, sont dessinés à la demande.

 versailles salle vide

Les parquets marquetes
À partir du XV· siècle, et notamment à l’époque de Louis XIV, on trouve quelques réalisations de parquets marquetés encore visibles de nos jours. Ce sont généralement des compositions qui accompagnent l’architecture des pièces d’apparat et organisent leur surface, rehaussant les centres d’intérêt par des éléments forts, souvent centraux comme des rosaces. L’ensemble du dessin définit les axes principaux des pièces, à partir desquels est disposé le mobilier. Ces pièces, uniques, conçues pour se conjuguer à un décor donné, sont composées de bois de différentes essences: chêne, sycomore, orme, loupe d’orme et bois précieux comme le palissandre, l’ébène ou l’acajou.
L’apogée de l’art du parquet sera atteint au XIX· siècle par les stupéfiantes réalisations russes, visibles dans certains palais, comme par exemple le palais de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Ces oeuvres somptueuses, riches et variées, sont toutefois extrêmement chargées et ne correspondent plus aux goûts actuels, plus sobres. La mode des parquets marquetés, appelés panneaux suisses, reprendra au XIX· siècle, au cours de l’Empire, sous Charles X, puissous Napoléon III, très fréquemment sous forme de panneaux de dimensions variant de 0,30 à 0,70 m. Ils sont souvent constitués de dessins identiques.
Parfois différent d’un panneau à l’autre, le caractère complémentaire de leur dessin trace une composition plus ample,intéressant quatre panneaux à la fois. Les pièces sontpresque toujours encadrées de bordures également marquetées, la plupart du temps composées de grecques.

 Décor (23)

Le scellement au bitume
Le XIxe siècle voit naître une nouvelle et astucieuse technique à base de bitume, matériau de scellement et d’étanchéité. Elle est utilisée en rez-de-chaussée des bâtiments exposés aux remontées d’humidité. Le bitume se présente sous forme de pain de 22kgs qu’il convient de faire fondre avec 5% de brai gras de houille. L’opération s’effectue sur chantier. La première tâche du parqueteur est de mettre en chauffe la chaudière à bitume, alimentée par un feu de bois, qui sera remplacé ultérieurement par le gaz butane. Le parqueteur y enfourne quatre ou cinq pains de bitume, plus le brai correspondant (5 kgs environ), qu’il faut laisser fondre, en deux ou trois heures.
Avant que la chaudière ne porte son contenu à ébullition, le parqueteur épand directement sur la terre battue ou sur une couche de mâchefer, une forme en sable mouillé, sur laquelle il dispose de niveau les lambourdes qu’il tasse.
Une louche à long manche est utilisée pour remplir les seaux de bitume bouillant que le compagnon fera couler dans l’empreinte des lambourdes retirées. Ces dernières retrouvent rapidement leur place initiale avant refroidissement du bitume pour le scellement.
Le parqueteur arrondi légèrement la forme en sable entre les lambourdes et la recouvre d’une couche de 5 mm d’épaisseur de bitume, coulée au seau et réglée à la spatule.
Trois à quatre chaudières peuvent fournir en une journée le bitume nécessaire au scellement d’environ 120m de lambourdes représentant une surface de 50 m2
Le bitume sera utilisé au « collage en plein » des lames de parquet à bâtons rompus de 34 mm d’épaisseur à queue d’aronde directement scellé sur le sable, sans lambourdes.
Avant que les colles épaisses ne fassent leur apparition, de nombreux logements des années 1950 comportent des dalles en béton brut. Les lambourdes sont alors calées et collées au bitume.
Cette technique, intéressante du point de vue de l’étanchéité, est tombée en désuétude en raison de la disparition de l’unique fabricant de bitume dans les années 1980. Elle aurait de toute façon dû être abandonnée en raison des risques pulmonaires qu’elle faisait courir aux ouvriers, ainsi qu’au danger lié aux brûlures que pouvait entraîner une simple maladresse de manipulation de cette matière en fusion.

Les parquets industriels des XIxe et xxe siècles

L’utilisation massive du parquet a débuté, avec le passage au travail mécanique, dans la deuxième moitié du XIxe siècle. L’énergie des premières scieries est fournie par des machines à vapeur qui font tourner des outils encore rudimentaires et imprécis. Le parquet est une activité complémentaire des scieurs, dispersés dans les régions boisées. Ils fabriquent de façon artisanale des lames de parquet, non interchangeables d’une fabrique à l’autre, d’épaisseurs variables, aux emboîtements incertains, trop lâches ou trop serrés, aux désaffleurs importants qu’il faut reprendre lors du rabotage. C’est dans ces conditions difficiles pour les entreprises de pose que commença le développement du parquet en lames, de fabrication semi-industrielle. Des applications à grande échelle pour l’époque furent réalisées dans l’habitation bourgeoise du Paris de la fin de XIxe siècle et début du XXe.
L’industrialisation ne commencera véritablement qu’à partir des années 1920, avec l’extension des réseaux de distribution du courant électrique. L’invention des outils de grande production, comme les quatre-faces, rendront la fabrication des lames plus précise.

Le point de Hongrie sera le parquet Haussmannien par excellence. On le trouve dans la plupart des pièces de réception des appartements de luxe. Sa sobriété, son graphisme sobre et élégant, les jeux de lumière sur les travées de lames, rythmant la surface des pièces et appuyant la perspective, en font un parquet très apprécié encore de nos jours. Chaque pièce est composée de travées toujours implantées par rapport à la cheminée, élément fondamental de l’architecture intérieure. Dans les chambres, en fonction des moyens dont disposent les clients, on trouve, soit le  même parquet, soit, comme dans les espaces de circulations, un parquet à l’Anglaise.
Avec la construction métallique, la compositIOn des planchers évolue. Ils sont constitués de poutrelles métalliques disposées tous les 0,70 m, et de hourdis en plâtre ou en brique. La lambourde est toujours perpendiculaire à la direction des fers et scellée au plâtre, avec solins et formes d’augets. La pose des lambourdes est réalisée par des lambourdiers qui règlent et arrêtent par de petits scellements ponctuels les lambourdes à bonne hauteur et à écartements déterminés à l’avance pour chaque pièce, en fonction du type de parquet prévu. Les scellements définitifs au plâtre sont faits par les maçons. Cet ouvrage devra sécher pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois avant que les parqueteurs ne puissent intervenir.
Ils vont découvrir un lambourdage souvent mal réglé en hauteur, parfois trop bas, qui les conduit à poser des petites cales en bois sous les lames de parquet, au fur et à mesure de leur pose. Les cales servent également à relever le niveau du centre de la pièce. Cette opération pratiquée depuis le XVIIe siècle, appelée «bouge», corrige la déformation du plancher qui, avec le temps, va fléchir de façon sensible dans les surfaces les plus éloignées des points d’appui, à savoir la partie centrale des locaux. Ce sont ces opérations de calage qui expliquent l’instabilité et le grincement des lames de parquet, dans les nombreux immeubles de l’époque. Les lames sont alors fixées par clouage invisible, en rainure à Paris, en languettes en Province. Puis interviennent les raboteurs qui travaillent au racloir. Leurs mains sont incroyablement déformées, caleuses et nouées par l’effort. C’est à eux que revient la tâche decorriger les imperfections dûes à l’usinage des lames ainsi qu’aux effets parfois désastreux de l’intervention des différents corps de métiers. Immédiatement après, le parquet est protégé par une première couche d’encaustique.

Organisation et développement de l’industrie du parquet
C’est durant la première moitié du XXe siècle, non sans mal, qu’un peu d’ordre sera mis dans l’anarchie des fabrications. La Chambre Syndicale Parisienne de Menuiserie et Parquet va proposer la création d’un bouvet commun aux différents fabricants. L’assemblage à rainures et languettes sera concrétisé par la fabrication d’un étalon, mis au point en collaboration avec le Conservatoire des Arts et Métiers. C’est ce qu’on appellera le Bouvet de Paris, qui sera repris plus tard par l’AFNOR, qui le normalisera. À la veille de la première guerre mondiale, le Bouvet de Paris n’est utilisé que par quelques fabricants. Ce n’est qu’en 1951 qu’une véritable harmonisation prendra corps avec la première norme de fabrication. Un long « combat» sera mené, parallèlement à celui de la fabrication, pour l’harmonisation des classements d’aspect des lames de parquet, appelés « choix».

La profession ira jusqu’à proposer vingt choix de parquet différents. Le séchage des bois constitue une seconde difficulté. Les frises à parquet sont empilées en extérieur pour être séchées à l’air pendant une période de six mois. En période humide, les taquets d’empilage sont plus épais qu’en saison sèche, afin de permettre une meilleure ventilation. On complètera le séchage naturel du bois qui se stabilise entre 17 et 20 % d’humidité, par un séchage artificiel, réalisé dans des cellules chauffées par vapeur sèche et vapeur humide au moyen de radiateurs alimentés par une machine à vapeur. Ce séchage est empirique, car il est très difficile de mesurer l’hygrométrie des bois. Cette imprécision entraîne évidemment d’importants désagréments sur chantiers, où certains parquets se retirent alors que d’autres gonflent. Dans les années 1950, une meilleure maîtrise des cycles de séchage sera acquise.

 

Les techniques qui ne cessent de progresser rendent cette opération plus fiable en évitant toute dégradation du bois (déformation ou gerces) et en améliorant l’homogénéité et la précision de l’hygrométrie du parquet. Elles permettent aussi de raccourcir la durée des cycles de séchage. Le Centre Technique du Bois (CTB), créé en 1952, va contribuer à la normalisation des fabrications, à la définition des choix de parquets, ainsi qu’à l’amélioration des techniques de séchage et de préservation des bois. Devenu plus tard le Centre Technique du Bois et de l’Ameublement (CTBA), cet organisme a su fédérer les principaux producteurs, en leur apportant assistance technique, conseils et informations.
Il a aussi créé des certifications de qualité (ce qui implique un contrôle de la conformité des fabrications). Un centre d’essais permet de tester la bonne tenue et la stabilité des parquets, la résistance des vernis, les performances acoustiques des isolants, etc. Le CTBA préside à l’élaboration des normes de fabrication et de mise en oeuvre, avec le concours des professionnels et du Bureau de Normalisation du Bois et de l’Ameublement. L’ensemble de ces normes est publié par l’AFNOR (Association Française de Normalisation) créée en 1926.

 Décor (1)

Le parquetteur

Le mot parqueteur désigne communément celui qui pose le parquet et non celui qui le fabrique. L’entrepreneur possède un atelier artisanal où il transforme les lames de parquet achetées aux fabricants suivant les besoins du chantier. Compte tenu du développement du marché, les ouvriers parqueteurs sont nombreux et fortement syndiqués à la fin du XIxe siècle. Le siège de leur syndicat est à la Bourse du Travail, où ils se réunissent. Ils obtiennent des patrons, affiliés à la Chambre Syndicale de Menuiserie et Parquets, un accord portant sur l’application d’un tarif syndical pour les travaux de parquetage. Ce tarif chiffre l’ensemble des tâches pouvant être accomplies par le parqueteur. Chaque article est discuté par une commission paritaire. L’ensemble des tarifs doit faire l’unanimité des membres de la commission. Périodiquement, une nouvelle édition du tarif est publiée. Il est actualisé chaque année suivant l’évolution du coût de la vie, publiée par le Ministère du travail. Ouvriers et patrons sont particulièrement attachés à ce mode de rémunération qui offre de nombreux avantages. Les ouvriers perçoivent un salaire beaucoup plus élevé que s’ils étaient payés à la journée. Leur salaire est justifié par un travail effectif en rapport avec sa qualité. Le principe du travail au rendement est source de conflits. L’encombrement des aires de travail par les autres corps d’état ou bien les malfaçons dans le scellement des lambourdes ou le retard, dans la pose d’éventuelles cheminées, sont autant de freins à la production qui pèsent sur les gains. Cependant, les avantages de ce système de rémunération sont prédominants. De nos jours, de nombreuses entreprises intéressent leur personnel de production en pratiquant, en accord avec lui, le travail au rendement. Cet accord assure un meilleur revenu, en rapport avec le travail accompli.

 

Le parquet mosaïque

La naissance du béton armé a révolutionné le bâtiment, et entraîné la création d’un nombre important de nouveaux matériaux adaptés aux exigences de cette nouvelle technique de construction. La Société Noël invente après la première guerre mondiale, un parquet de conception nouvelle, appelé parquet mosaïque. Ce parquet portera pendant longtemps le nom de son inventeur. Les premières applications datent des années 1920, elles atteindront le chiffre de l million de mètres carrés en 1957, puis 4 millions en 1962 ! L’idée est révolutionnaire. Elle rationalise l’usinage de la frise à parquet, en utilisant les coursons, à partir d’une longueur de 150mm, et en réduisant l’épaisseur des lamelles à 8mm. Cette technique multiplie par trois la quantité de parquet produit pour un volume égal de frises. Ceci en préservant l’épaisseur de la couche d’usure de 7mm après ponçage. Sur chantier, ce parquet mince permet de gagner de la hauteur, en réduisant l’épaisseur de réservation, souci majeur des constructeurs. Sa pose est rapide, grâce au pré-assemblage des lamelles sur papier, en dalles de 0,25m2 environ. La dimension réduite des éléments lui confère une meilleure stabilité que les parquets en lames. Il est très bon marché. Ce progrès n’est évidemment rendu possible qu’à la condition que ce parquet puisse être collé, poncé et protégé. La première technique de collage date des années 1930. Il s’agit du ciment magnésien, mélange de chlorure de magnésie, de ciment, de sable et d’eau. Le parquet est rainé en sous-face pour offrir une meilleure accroche de la colle. Le ciment magnésien a été abandonné lorsque les premiers chauffages par le sol sont apparus. On s’est rapidement aperçu que les tuyaux métalliques étaient corrodés par ce système de collage et risquait de provoquer des inondations.

 

Les années 1950 voient l’apparition de la colle blanche en solution aqueuse, l’acétate de vinyle. Tous les parquets mosaïque sont désormais fixés avec cette colle. D’utilisation facile, son seul défaut est de renfermer beaucoup d’eau et d’être en conséquence sensible au gel. Le rabotage, exécuté à la main jusque-là, n’était plus réalisable sur le parquet mosaïque. On passa donc au ponçage mécanique, effectué à la ponceuse électrique ou à moteur à essence. Sans cet outil arrivé à point nommé, le parquet mosaïque n’aurait pu être fini. Les premiers vernis arrivent des pays scandinaves. La société Saint-Gobain crée les vernis urée formol. Les énormes quantités de parquet demandées pour la reconstruction vont multiplier le nombre de fabricants : Noël, Cavois, Dreux, Parkex, Montbertrand, Pastural, etc. Certains se spécialiseront dans la production des parquets mosaïque. Pour abaisser les coûts, ces fabricants décident, les uns après les autres, d’offrir au marché un produit posé. Pendant trente ans, la concurrence sera dure, et mènera ces «fabricants poseurs», avec la lente désaffection de la clientèle pour ce produit, à l’abandon de leur activité. Dans les années 1970, on préfère au parquet, la moquette et les tapis aiguilletés qui règlent à bon marché le problème de l’isolation phonique au bruit d’impact entre étages. La prolifération des parquets mosaïques a lassé les amoureux du bois, qui veulent retrouver un parquet unidirectionnel, tout simple, qui rappelle les parquets massifs, même s’ils sont collés. Une solution est trouvée avec la lame-parquet, en planchettes de 10mm d’épaisseur, dont la consommation dépasse maintenant celle du parquet mosaïque.

Les parquets contrecollés

Il faut mettre en évidence l’importante découverte, faite en Suède par Gustave Kahrs en 1943, du principe des parquets contrecollés, dont le développement aura été retardé par la guerre. Il y a probablement une certaine logique à ce que cette nouvelle technique de fabrication des parquets ait été mise au point dans un pays nordique, où les bois résineux sont extrêmement abondants, et les bois feuillus, le chêne en particulier, en faible quantité. Parquet à l’Anglaise contrecollé à pose flottante (document Briatte). La conception de la lame contrecollée fait en effet la part belle au résineux, pour une faible épaisseur de bois feuillu qu’il leur faut importer. Les pays nordiques resteront les leaders de ce type de parquet, devenu avec sa finiton vernie en usine, le premier parquet posé en Europe, et de loin. Rappelons que 80% des parquets consommés en France sont des contrecollés.

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 14:52

Ransy Thierry

Les parquets sont des lames ou des panneaux en bois massif ou contrecollé. Ils sont destinés au recouvrement du sol. L’épaisseur de leur couche d’usure minimum est de 2,5 mm. Cette épaisseur permet des opérations de rénovation, par ponçage et application d’un produit de protection.

Longtemps oublié, le parquet a aujourd’hui retrouvé les faveurs du grand public qui apprécie sa beauté, son confort et sa pérennité. Cette renaissance a pour origine la vague écologiste qui a orienté le goût du consommateur vers des matériaux naturels. Les progrès techniques ont donné naissance à une nouvelle génération de parquets, minces, isolants, vernis, dont la pose devenue très simple peut être réalisée par les particuliers. L’engouement actuel pour le bois a conduit les occupants de logements anciens à retrouver et remettre en état les parquets d’origine, cachés sous divers revêtements. Cette opération est réalisée avec· plus ou moins de bonheur, certains parquets ayant été abîmés par des produits de ragréage trop agressifs, des colles, des pointes et autres agrafes de fixation.

La variété des parquets proposés par le marché est de plus en plus grande. Le parquet apparaît comme un revêtement de sol valorisant, qui a su se renouveler en s’appuyant sur une diversification des bois proposés, des techniques de mise en oeuvre et des effets décoratifs.

Le regain de popularité constaté en France, est en réalité un phénomène européen. Depuis le milieu des années 1980, la fabrication de parquets connaît une croissance annuelle moyenne de 10% environ. Dans notre pays, le marché du parquet représentait en l’an 2000 une production d’environ 6,6 millions de m2 dont 70 % de parquets contrecollés et 7,6 millions de m2 de parquets consommés, dont 80 % de contrecollés. La consommation européenne dépasse actuellement les 75 millions de m2. Elle ne constitue que 5 % des revêtements de sols posés. La France a suivi sensiblement la même progression. L’important développement du parquet s’explique également par l’augmentation du niveau de vie, permettant aux particuliers de s’offrir un revêtement dont le prix est relativement élevé. En contrepartie, ils découvrent sa pérennité,
sa facilité d’entretien, son caractère salubre et sa faculté d’être rénové, contrairement à la plupart des autres revêtements.
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La durée de vie d’un parquet a toujours été appréciée par les investisseurs institutionnels qui n’ont jamais abandonné ce revêtement dont le coût global est particulièrement avantageux. Les parquets collés massifs de 10mm d’épaisseur, généralement utilisés dans des programmes locatifs ont une durée de vie de 70 à 100 ans. Cette durée de vie est d’autant plus grande que les parquets sont maintenant protégés par des vernis de plus en plus durables, dont la rénovation doit être renouvelée tous les dix ans. Les parties de parquets abîmées peuvent être ponctuellement remplacées.
La consommation française, se situe loin derrière la plupart des autres pays européens. L’Autriche est au premier rang avec 0,68 m2 par habitants, suivie par les pays nordiques, l’Allemagne, 0,26 m2/hab., l’Italie, 0,18 m2/hab. et enfin la France, bonne dernière avec 0,11 m2/hab. Sur les 7,6 millions de m2 de parquets consommés, 5,670 millions de m2 sont importés. Les exportations représentent 4,693 millions de m2 tandis que les importations et exportations restent pour la plupart intra-communautaires.

La nature des parquets consommés est en pleine évolution. On observe une baisse constante du parquet mosaïque qui représente environ 4 % de l’ensemble du parquet. Si les parquets contrecollés vernis en usine représentent 80% de la consommation totale, on note une légère baisse des ventes de parquet massif en planchettes de 10mm d’épaisseur, ainsi qu’une franche augmentation (24 %) pour le parquet massif à emboîtements de 14 – 15mm et 22-23mm d’épaisseur avec 860000m2 soit 11 % de la consommation. Le chêne est l’essence privilégiée par les Français (64%). Le châtaignier, le bouleau, l’érable et le frêne représentent 17 % du marché. Le hêtre représente 9 %, les bois tropicaux seulement 10 % tandis que l’Italie en consomme plus de 60% !
Dans les années 1970, lassée par le caractère répétitif du parquet mosaïque, la clientèle s’est tournée vers la moquette et les tapis aiguilletés. Ces revêtements simples, rapides à poser avaient l’avantage de résoudre à très bon marché, le problème de l’isolation phonique. Le parquet alors en plein déclin céda la place à la moquette qui répondait à l’image du confort et à la réussite sociale. Le vieillissement incertain des revêtements textiles, leur monotonie et leur caractère peu hygiénique compte tenu de leur propension à piéger les poussières et les acariens, ont progressivement poussé les consommateurs, avec la vague écologique, vers des revêtements naturels, réputés sains. Quelques grandes réalisations socio-culturelles de prestige ont, dans une certaine mesure, mis en évidence les qualités esthétiques du parquet.

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Un grand nombre de musées, de salles d’exposition, de salles polyvalentes, de salles de concerts, ont été équipées au cours des années 1980-1990 et ont probablement contribué à redonner au grand public le goût du parquet.
L’embellissement des appartements anciens, ainsi que l’équipement de nombreuses chaînes de magasins représentent l’essentiel de la consommation des parquets flottants. Les parquets collés sont majoritairement posés en logements neufs sur chapes flottantes ainsi que dans de nombreux équipements collectifs tels que les musées, galeries
commerciales, salles polyvalentes, ou autres salles de concerts …
Les parquets massifs à clouer sont employés en réhabilitation, en remplacement de parquets anciens vétustes, en logements individuels, ainsi que dans de nombreux magasins.
Les canaux de distribution sont les négoces spécialisés, les négoces bois et matériaux de construction, mais aussi les grandes surfaces de bricolage ou les entreprises de bâtiment spécialisées.
Le parquet est apprécié pour son élégance et sa sobriété. C’est un matériaux traditionnel et moderne qui s’adapte à tous les décors et met en valeur l’espace. De nombreusescompositions sont possibles car les parquets s’harmonisent aussi bien avec des ambiances sobres et rustiques qu’avec les décors des châteaux et des grandes demeures bourgeoises.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 14:45

Thierry Ransy.Thierry Ransy, fils de parqueteur et expert

en parquets nous lève un coin du voile de

ses nombreuses créations dans sa nouvelle

salle d'exposition de Joli-Bois, une véritable

découverte et des possibilités inattendues.

Simples et à vie, les parquets traditionnels continueront à charmer notre

quotidien, les techniques modernes permettent des poses dans tous les

intérieurs, pièces d'eau comprises, une cuisine et une salle de bains au sol en bois ne seront plus impossible.

Les parquets modernes quant à eux permettront des isolations phoniques voire thermiques jamais atteintes à ce jour, des largeurs généreuses et des finitions bio seront monnaie courante.

Vous trouverez à Joli-Bois un conseiller en climat intérieur qui vous expliquera toutes les facettes de «l'entretien en bon père de famille» car d’un climat sain résulte des bois stables.

Vous trouverez également tous les produits d'entretien adaptés à vos sols qu'ils soient vitrifiés, huilés, stratifiés ou vinyles, des savons et huiles d'entretien compléteront les possibilités déjà étendues permettant de conserver voire rafraîchir votre sol, peu importe son origine.

Du projet au clef-sur-porte, Thierry Ransy suivra avec vous l'évolution de

vos travaux et déterminera avec soin le bon moment de son intervention.

Les conseils et devis resteront gratuits hors assurances (dégâts des eaux).

Visitez-nous et communiquons ensemble de notre amour du bois et de

ses nombreuses façettes.

Toute question doit trouver réponse et à tout sol son bois approprié.

 

Les Parquets de Joli Bois. Tel+32 2 354 32 34 www.parquetsjolibois.be

Fax +32 2 395 33 34  parquets@skynet.be

Show room du mardi au samedi de 14H30 à 18H

Chaussée de Bruxelles 562 à B-1410 Waterloo - Belgium

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